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Le Raduno Postuese

Le 44 ème Raduno à TREBEURDEN, 27 & 28 avril 2002

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Un village d'Italie s'est enracine ici.

Dimanche Ouest-France, Côtes d'Armor, 28 avril 2002

Un vent d’Italie s’est engouffré, samedi matin dans la Rotonde, le local des maîtres nageurs sauveteurs, sur la plage de Tresmeur, à Trébeurden. A l’intérieur, les bouteilles de cidre sont débouchées et les crêpes s’empilent.

«J’en ai préparé 175, il faudra bien ça», jauge Martine Debaussart. De quoi requinquer la centaine de participants au 44e  raduno (rassemblement en italien) des descendants d'émigrés de Postua, un village du piémont, non loin du lac Majeur.

A 11 h45. Anne et Mario Belotti sont parmi les premiers à pousser la porte de la Rotonde, Mario était routier et Anne coiffeuse. Les jeunes retraités sont des habitués du raduno. «On est parti, jeudi, de Postua et, hier, on s’est arrêté à Chinon dans la famille. »

La porte s’ouvre à nouveau, C’est Lino d’Alberto, le maire de Postua, qui a fait le voyage avec son fils. «On est passé par Falaise, pour rendre visite à la famille. » Francesco Postorino, l’un des deux médecins de Postua, et Tiziano Garavaglia, le secrétaire de mairie, arrivent à leur tour.

«Ah voilà Claudio! s’exclame Martine Debaussart, Claudio Martignon, ancien professeur de littérature, ancien maire et conseiller général de Postua. A croire quo tous les habitants de Postua se sont donné rendez-vous à Trébeurden!

Le village piémontais compte 590âmes. Plus du double, il y a un siècle. «A l’époque, les gens étaient bûcherons ou éleveurs dans les alpages.» Aujourd’hui, beaucoup travaillent dans la vallée, à la papeterie ou dans l’usine textile, ou bien ils vivent du tourisme. Mais, depuis cent ans, leurs pères, leurs oncles, leurs cousins ont planté des racines en France. La greffe a pris, solide comme leurs bras de bâtisseurs. On les appelait «les Ritals». Joachim Novello fut le premier à s’implanter à Tour comme maçon. Il a fait fortune Il ne fut pas le seul.

Ce raduno rapproche chaque année, leur filiation comme la famille Useo du côté de Paimpol, comme le sociologue Jean-Claude Kauffman ou comme Martine Debaussart, petite-fille d’Ernest Novello, qui s’installa à Guingamp en 1904comme entrepreneur... du bâtiment. En 1937, les trois fils d’Ernest construisirent à Guingamp le premier immeuble préfabriqué, rue Saint Nicolas, qui abritera l’imprimerie Anger et l’hebdomadaire L'écho de l'Arrnor et de l’Argoat. Cette année, c’est donc la famille Debaussart-Anger, descendante par alliance d’Ernest Novello, qui est chargée d'accueillir le clan. Pou découvrir la côte de Granit-Rose, mais surtout pour réchauffer les liens

«L’an passé, la raduno a eu lieu à Bordeaux. Un car avait été affrété de Postua. » C’est comme ça depuis 1959.

« On se connaît tous et ça fait du bien de se retrouver. Nous sommes les troisième et quatrième générations. J’espère que les jeunes continueront», confie Martine Debaussart. 

Laurent LE GOFF. 

Claudio Martignon a rassemblé quantité de témoignages d’anciens de Postua, résidents ou émigrés. Ces tranches de vie sont le point de départ d’une étude socio économique menée par un professeur italien sur «l’évolution d’une population originairement isolée».

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postua.raduno - mise à jour site 16-oct.-2010.

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