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La famille postuaise

 

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petite histoire de  POSTUA

 

Les premiers documents sur Postua ou Posteva, sont de 1279.

A cette époque existait un village et existaient des « fuxinae », des forges où le minerai de fer provenant des mines de Cornabec et de l’Urtin, déjà exploitées bien avant, était travaillé.

Les mêmes  documents citent 18 noms de familles du lieu,  certaines  alpages de la vallée, et parlent de « Roncore ».

A une époque précédente remonte la construction de la première église du pays : Santa Maria Assunta, devenue ensuite Santa  Maria Antiqua et enfin, au moment de la peste, San Sebastiano.

La présence d’un rocher surmonté par une « cupule » à l’intérieur de cette église, révèle l’existence d’un ancien culte celtique.

Postua, qui fait partie de la petite Principauté de Masserano, vit d’élevage et d’agriculture mais plusieurs sont les artisans, fondeurs et fabricants d’outils et de clous, une tradition qui va continuer jusqu’au XX eme siècle. Le pont sur le torrent, encore utilisé de nos jours, est bâti en 1409.

Au  XVeme  et  XVIeme  siècles  beaucoup de chapelles ( toutes avec des fresques remarquables) sont édifiées : celle de Sant’Antonio de Barinciano, celle de Saint Martin a Roncole, sur le fréquenté chemin pour la Valsesia  et celle de la Madonna Addolorata, qui sera agrandie dans la pèriode néoclassique devenant le Sanctuaire.

La statue de la « Vierge aux sept douleurs » en bois de tilleul sculpté par un artiste du XIV eme  siècle, reçoit en 1584 la visite de Saint Charles Borromée.

Au XVII eme siècle remontent les maisons avec arcades du quartier du « Burnel », le Palais Traversino, l’église Paroissiale dédiée à l’Assunta et la  « Villa Scalvino » (aujourd’hui restaurant avec chambres).  Cette belle villa avec ses cheminées caractéristiques et son grand parc, fut le lieu de délices des Princes de Masserano et des riches Scalvino qui géraient les mines de la vallée.

C’est une période d’insurrections populaires et de guerres, surtout pour la possession de l’important château de Crevacuore : la chapelle «  des Espagnols »  sur la route pour Giunchio rappelle une de ces batailles.

Le siècle des Lumières arrive aussi à Postua avec des manifestations pour l’autonomie administrative et des formes de coopération qui ont le but d’améliorer la situation socio-économique des familles du village. Le moulin de Roncole (1777), appartenant à la «  Société des hommes du Canton de Roncole », est une de ces initiatives : il y avait trois meules, une pour le blé, une pour le maïs, indispensable pour la nourriture quotidienne des gens des alpages, et une pour la chanvre. Le moulin devint ensuite ( début du XX eme siècle), un lieu de production d’énergie électrique pour la «  frazione » de Roncole, Postua étant déjà servie par l’usine électrique de la « Resga », a Barinciano.

Entre temps, en 1767, les Masserano avaient cédé leur fief, avec la vallée de Postua, au Roi de Sardaigne qui, en 1860, devient Roi d’Italie. Une augmentation considérable de la population au XIX eme siècle pousse quelques hommes du pays à chercher du travail à l’étranger, en Suisse, dans la Savoie et le Dauphiné. Cette émigration prend une ampleur très importante entre 1870 et 1930, avec des familles entières qui s’établissent en France.

D’abord bûcherons, charbonniers, menuisiers  et maçons, les Postuais se transforment bientôt dans des cimentiers expérimentés  et des entrepreneurs qui fondent avec succès  leurs maisons dans beaucoup de régions et surtout dans l’Ouest de la France.

Ce sont leurs descendants, avec des noms postuais dont souvent il ne reste plus de trace au pays, qui, n’ayant pas oublié la Strona et le Monte Barone, organisent chaque année, depuis 1959, le RADUNO  POSTUESE.

Petit point sur la carte géographique mais traversé par les grands événements de la mémoire collective, Postua joue un rôle très considérable pendant la Résistance.

Siège de l’un des premiers groupes armés antifascistes, Postua devient en décembre 1943 une petite « République » libre, chef-lieu d’un territoire qui comprend toute la Vallesessera et la Valle di Mosso, la zone de production de tissus la plus importante d’Italie.

La réaction allemande est très violente et le pays subit des incendies et des dévastations. Les victimes sont nombreuses ; trois citoyens seront déportés à Mauthausen.

Le nom de 155 jeunes partisans, morts pour la loiberté, sont gravés dans les pierres du monument inauguré en 1995, pour le 50 eme anniversaire de la Libération.

Aujourd’hui Postua est un petit village qui a su s’améliorer et se développer dans le respect des traditions et de l’environnement et qui est heureux d’accueillir les descendants des anciens émigrés, non  seulement à cause des liens d’amitié et de parenté mais parce que cette présence représente une voix précieuse de l’économie postuaise.

                                                                                                           Professeur  Claudio Martignon
Ancien maire de Postua,
Président de la Communauté de Montagne de la Valsesia.

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postua.raduno - mise à jour site 16-oct.-2010.

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